[Italien]Le loch Ness
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Message de jacqui posté le 24-01-2025 à 21:50:22 (S | E | F)
Bonjour à tous !
Voici un nouvel exercice de traduction que je vous propose. Il est tiré du roman de Nicolas Beuglet, «L’archipel des oubliés», le dernier de sa deuxième trilogie, « Grace Campbell », publiée entre 2020 et 2022. L’extrait en question est ce que j’appelle un « passage neutre », c’est-à-dire non fondamental, dans la compréhension globale de l’histoire.
Nous avons déjà rencontré, précédemment, avec un autre auteur français, cette terre d’Écosse… Il s’agit, ici, de la même terre, mais pas du même écrivain !
Bonne traduction !
Vers la mi-février, je mettrai en ligne la mienne.
Cordialmente a tutte e tutti.
Jacqui.
La scène se passe en Écosse, non loin du loch Ness…
« Elles achevèrent en silence les derniers kilomètres, dans une lumière déclinante bien qu'il ne soit encore que 16 heures. Le thermometre suivit la même pente, alors que la voiture était de plus en plus souvent secouées par les bourrasques.
- Qu'est-ce qui attire tant les gens au loch Ness, au-delà de l'espoir d'y apercevoir le fameux monstre?
- On arrive, dit alors Grace. Tu vas comprendre.
Devant elles, les collines qui bordaient la route s'écartèrent à la manière de courtisans faisant la révérence au panorama grandiose qui se dévoilait au regard. Une seule fine ligne de ciel gris constituait désormais l'horizon, telle la fente d'un œil entrouvert comprimé, en haut, par l'enclume noire des nuages et, en bas, par les landes vallonnées ivres de vent. Et dans cet interstice d'ultime clarté fatiguée, juchée au sommet d'une colline, se découpa l'ombre de murailles en ruine, au pied de laquelle les eaux obscures s'étendaient à perte de vue.
- C'est le château d'Urquhart, commenta Grace.
La baie qu'on doit rejoindre est juste derrière.
- Je comprends mieux pourquoi on vient ici, répondit Sarah(1), absorbée par la contemplation de l'immense tableau qui se peignait sous ses yeux. Je ne m'attendais pas à quelque chose de si intimidant... »
Cette note est « hors traduction » :
(1) Sarah Geringën est une inspectrice norvégienne, héroïne de la première trilogie de Nicolas Beuglet. Pour ce dernier roman de sa deuxième trilogie, l’auteur fait coopérer les deux inspectrices : l’écossaise, Grace Campbell, et sa collègue Sarah Geringën qui, pour la circonstance, ensemble, s’investissent avec acharnement en quête de celui qui, à la tête d’un réseau mondial diabolique inextricable, est responsable de leurs blessures profondes, de leur mal être, des soucis et des craintes qui les assaillent quotidiennement .
Message de jacqui posté le 24-01-2025 à 21:50:22 (S | E | F)
Bonjour à tous !
Voici un nouvel exercice de traduction que je vous propose. Il est tiré du roman de Nicolas Beuglet, «L’archipel des oubliés», le dernier de sa deuxième trilogie, « Grace Campbell », publiée entre 2020 et 2022. L’extrait en question est ce que j’appelle un « passage neutre », c’est-à-dire non fondamental, dans la compréhension globale de l’histoire.
Nous avons déjà rencontré, précédemment, avec un autre auteur français, cette terre d’Écosse… Il s’agit, ici, de la même terre, mais pas du même écrivain !
Bonne traduction !
Vers la mi-février, je mettrai en ligne la mienne.
Cordialmente a tutte e tutti.
Jacqui.
La scène se passe en Écosse, non loin du loch Ness…
« Elles achevèrent en silence les derniers kilomètres, dans une lumière déclinante bien qu'il ne soit encore que 16 heures. Le thermometre suivit la même pente, alors que la voiture était de plus en plus souvent secouées par les bourrasques.
- Qu'est-ce qui attire tant les gens au loch Ness, au-delà de l'espoir d'y apercevoir le fameux monstre?
- On arrive, dit alors Grace. Tu vas comprendre.
Devant elles, les collines qui bordaient la route s'écartèrent à la manière de courtisans faisant la révérence au panorama grandiose qui se dévoilait au regard. Une seule fine ligne de ciel gris constituait désormais l'horizon, telle la fente d'un œil entrouvert comprimé, en haut, par l'enclume noire des nuages et, en bas, par les landes vallonnées ivres de vent. Et dans cet interstice d'ultime clarté fatiguée, juchée au sommet d'une colline, se découpa l'ombre de murailles en ruine, au pied de laquelle les eaux obscures s'étendaient à perte de vue.
- C'est le château d'Urquhart, commenta Grace.
La baie qu'on doit rejoindre est juste derrière.
- Je comprends mieux pourquoi on vient ici, répondit Sarah(1), absorbée par la contemplation de l'immense tableau qui se peignait sous ses yeux. Je ne m'attendais pas à quelque chose de si intimidant... »
Cette note est « hors traduction » :
(1) Sarah Geringën est une inspectrice norvégienne, héroïne de la première trilogie de Nicolas Beuglet. Pour ce dernier roman de sa deuxième trilogie, l’auteur fait coopérer les deux inspectrices : l’écossaise, Grace Campbell, et sa collègue Sarah Geringën qui, pour la circonstance, ensemble, s’investissent avec acharnement en quête de celui qui, à la tête d’un réseau mondial diabolique inextricable, est responsable de leurs blessures profondes, de leur mal être, des soucis et des craintes qui les assaillent quotidiennement .
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