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Ex 160/ wherever you are

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Ex 160/ wherever you are
Message de here4u posté le 15-07-2019 à 10:24:39 (S | E | F)
Hello, Dear Friends

Voici vos exercices de traduction suivants ! Ni très difficiles, ni très "faciles", mais "juste comme vous les aimez" ... Je vous rappelle que votre participation peut se limiter à une partie de l'ensemble ... En entier, ce travail mérite ses La correction sera en ligne le lundi 29 juillet tard.
Je suis certaine que vous m'étonnerez encore par vos trouvailles ... Courage !

I)Translate into English:

1. Maxwell : ... Des chiffres certes à prendre avec des pincettes, mais qui prennent un relief particulier dans un contexte où la part des dépenses contraintes dans le budget des ménages croît de façon continue.

2. Maxwell : "Autant tu as la main lourde quand il s'agit de rajouter une pincée de sel, autant tu y vas au compte-gouttes avec le poivre." "C'est parce que je ne suis pas à ma main, là. J'aimerais que notre cuisine soit deux fois plus grande." Maxwell

3. « C’est moi qui paye ce soir ! » « Tu as pitié d’un pauvre gars au chômage ! » « Non ! Ce n’est que ma façon de te dire " Merci de me laisser rester ici" alors que je suis désemparé … »

4. « Lorsque tu seras calmée, lorsque tu y repenseras, tu sauras que j’ai raison. » « Allez ! Repose-toi ! Les choses te sembleront différentes quand tu te réveilleras demain matin ! »


II)Translate into French:

By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they’d left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she’d seen it twice, three times over. She didn’t speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus.
She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! – and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.


III) PLAYING and WORKING WITH WORDS: Using THE 8 WORDS given below (the 2 verbs can be put in whatever tenses or forms you fancy but MUST remain verbs!), 2 adjectives, 2 nouns and 2 link words, (you CANNOT change the nature of the words!) and the suitable punctuation, search your minds, think hard and create AN ONLY meaningful SENTENCE.
You CANNOT use two or more compulsory words consecutively! PLEASE, WHEN YOU WRITE YOUR SENTENCE, PUT CAPITALS TO THESE WORDS!
Je vous rappelle qu'« une phrase », une seule, se termine par un point [final, d'exclamation ou d'interrogation], peut avoir de la ponctuation interne ",/; /:/ [...], et qu'elle doit avant tout avoir un sens.
Le but ultime est de faire une seule phrase complexe, courte (moins de 50 mots, si possible ...), mais je le répète, qui ait un sens et sa logique interne !) Cet exercice est TRES difficile, , c'est pourquoi il demande beaucoup de réflexion et d'attention, de rigueur aussi dans l'application des règles. Vous ne pouvez le poster QU'UNE FOIS (ne faire qu'un seul exemplaire).
La date limite pour cet exercice est le dimanche 28 juillet 2019 tard. (Ne pas dépasser 60-65 mots … Merci. )
( Beaucoup de règles, j'en suis désolée ... mais déjà comme ça, c'est énormément de travail, et sans un effort de chacun, c'est ingérable.) Je sais que plusieurs d'entre vous sont très attachés à cet exercice-jeu, qu'ils trouvent formateur and "mind-puzzling". Je vous rappelle cependant que vous n'êtes pas obligés de le faire ! FREEDOM!
Voici les éléments imposés cette fois :
- (to) WITNESS - (to) FEAR – a JOURNEY – an IMAGE – NATIVE – SOCIAL – INSTEAD OF – UNTIL - + un conditionnel passé (would have + participe passé).
Of course, I give you THE FORCE... while you give me your BEST!
Go for it !



Réponse : Ex 160/ wherever you are de maxwell, postée le 17-07-2019 à 12:19:27 (S | E)
Hello Here4U
READY to be corrected
This time again, some parts of the text were not easy to translate (gabacho, looked in circles, swished by her, tore up the dirt), but the overall meaning was clear and the text very interesting

III Playing with words:

If you hadn't FEARED for your life since you WITNESSED a plane crash, you could have made JOURNEYS around the world INSTEAD OF playing stupid games on SOCIAL networks UNTIL your adulthood and you WOULD HAVE HAD a different IMAGE of non-NATIVE people. (45)

II)Translate into French:

By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they’d left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she’d seen it twice, three times over. She didn’t speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus. She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! – and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?
A l'heure du déjeuner, elle sentit un goût de panique au fond de la gorge. Pour la première fois en quatre mois, pour la première fois depuis qu'ils avaient quitté le sud et son village et tout ce qu'elle connaissait au monde, elle était séparée de Candido. Elle regardait en rond, et tout paraissait étrange, même après avoir inspecté deux ou trois fois. Elle ne parlait pas la langue. Les noirs remontaient la rue d'un pas nonchalant, avec des sacs plastiques pendant à leurs poignets. Elle marcha sur une déjection canine. Un gabacho s'assit sur le trottoir avec ses longs cheveux et mendia de la monnaie, et la vue de cet être la frappa avec une terreur du diable : si lui, devait mendier dans son propre pays, quelles étaient ses chances à elle ? Mais elle se raccrocha à ses six petites pièces argentées et finalement une femme avec un accent chilien de la ville de Mexico l'aida à trouver le bus. Elle dut remonter le canyon à pied dans la pâle lumière du jour déclinant, tandis que les voitures sifflaient près d'elle, en une chaîne fatale de sifflement, et dans chaque voiture, une paire d'yeux qui criaient, Dégage, fous le camp et retourne d'où tu viens ! - et combien de temps avant que l'un d'eux n'arrache de la terre devant elle, et la police se tienne debout en train d'exiger ses papiers ?

I)Translate into English:

1. Des chiffres certes à prendre avec des pincettes, mais qui prennent un relief particulier dans un contexte où la part des dépenses contraintes dans le budget des ménages croît de façon continue.
Figures to be treated cautiously of course, but which take on particular prominence in a context where the share of unavoidable expenses in the household budget is rising steadily.

2. "Autant tu as la main lourde quand il s'agit de rajouter une pincée de sel, autant tu y vas au compte-gouttes avec le poivre." "C'est parce que je ne suis pas à ma main, là. J'aimerais que notre cuisine soit deux fois plus grande."
"Much as your are heavy-handed when it comes to adding a pinch of salt, you're adding pepper in dribs and drabs." "Because I'm not in a comfortable posture right now. I wish our kitchen were twice as big."

3. « C’est moi qui paye ce soir ! » « Tu as pitié d’un pauvre gars au chômage ! » « Non ! Ce n’est que ma façon de te dire " Merci de me laisser rester ici" alors que je suis désemparé … »
"I'm the one who is paying tonight!" "You're feeling sorry for a poor out-of-work guy! " "No! This is only my way of saying "Thanks for letting me in" while I'm lost..."

4. « Lorsque tu seras calmée, lorsque tu y repenseras, tu sauras que j’ai raison. » « Allez ! Repose-toi ! Les choses te sembleront différentes quand tu te réveilleras demain matin ! »
"When you calm down, when you look back on it, you'll know that I was right" "Come on! Get some sleep! Things will look different when you wake up tomorrow morning!"



Réponse : Ex 160/ wherever you are de magie8, postée le 18-07-2019 à 15:18:29 (S | E)
1. Maxwell : ... Des chiffres certes à prendre avec des pincettes, mais qui prennent un relief particulier dans un contexte où la part des dépenses contraintes dans le budget des ménages croît de façon continue.
...These figures are certainly to be taken with a grain of salt,but they take on particular importance in a context where the share of constrained expenditure in the household budget is steadily increasing.

2. Maxwell : "Autant tu as la main lourde quand il s'agit de rajouter une pincée de sel, autant tu y vas au compte-gouttes avec le poivre." "C'est parce que je ne suis pas à ma main, là. J'aimerais que notre cuisine soit deux fois plus grande." Maxwell
''As much as you are a heavy-handed when the aim is to add a pinch of salt you might as well go bit by bit with the pepper.''That's because I'm not in my hand right now,I wish our kitchen was twice as big''

3. « C’est moi qui paye ce soir ! » « Tu as pitié d’un pauvre gars au chômage ! » « Non ! Ce n’est que ma façon de te dire " Merci de me laisser rester ici" alors que je suis désemparé … »
I am paying for it tonight!''You feel sorry for a poor jobless guy!''Not it's just my way of saying''Thank you for letting me stay here,''when I'm helpless.

4. « Lorsque tu seras calmée, lorsque tu y repenseras, tu sauras que j’ai raison. » « Allez ! Repose-toi ! Les choses te sembleront différentes quand tu te réveilleras demain matin ! »
''When you cool down, when you reconsider, you will know I am right .''Come on ''Get some rest! things will look different when you wake up in the morning.

II)Translate into French: in pogress

By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they’d left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she’d seen it twice, three times over. She didn’t speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus.
She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! – and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

A l'heure du déjeûner,elle pu sentir la panique au fond de la gorge.Pour la première fois en quatre mois,depuis le jour de leur départ du Sud et de son village et de tout ce qu'elle connaissait au monde,elle était séparée de Candido.Elle regardait autour d'elle et tout lui semblait étrange,même après avoir regardé 2 ou 3 fois.Elle ne parlait pas la langue.Des gens de couleur arpentaient la rue avec des sacs d'épicerie en plastique suspendus à leur poignets.Elle marcha dans un excrément de chien.Un gabacho à cheveux longs assis sur le trottoir quémandait pour changer l'argent qu'il avait reçu en mendiant et sa vue la frappa d'une terreur funeste.S'il devait mendier dans son propre pays ,quelle chance y avait-il pour elle ?Mais elle garda sur elle ses six petites pièces d'argent et finalement une femme à l'accent chilango de Mexico l'aida à trouver le bus.Elle a dû remonter le canyon dans la lumière déclinante de la fin du jour alors que les voitures passaient à toute vitesse près d'elle dans un sifflement mortel continu et dans chacune d'elle une paire d'yeux qui vociféraient"Partez,partez d'ici retournez d'où vous venez et combien de temps va s'écouler avant que l'une d'elles ne vienne déchirer la poussière en se garant devant elle* et que la police ne soit là lui demandant ses papiers.

BONJOUR à tous
GABACHO = terme péjoratif donné par les hispaniques aux Américains et aux Européens peut désigner aussi un montagnard grossier
Chilango= se dit d'un Mexicain venant de province qui s'est installé à Mexico
* j' ai hésite sur cette phrase : avant que l'une d'elles ne lui envoie de la poussière au visage ; soulever la poussière en s'arretant devant elle;lui mette le front dans la poussière , je crois avoir fait le bon choix ? une DE CES VOITURES POURRAIT ETRE LA police qui vient dans un crissement de pneus s 'arreter devant elle en soulevant la poussiére autour d'elle

BON à CORRIGER MERCI




Réponse : Ex 160/ wherever you are de taiji43, postée le 20-07-2019 à 19:03:13 (S | E)
Dear Here4U
here is my version that made me sweat ...May be, there will be a mistranlation of words . I am looking forward to gettins your correction
Thanks for your correction


READY TO BE CORRECTED (le 21/7
. Des chiffres certes à prendre avec des pincettes, mais qui prennent un relief particulier dans un contexte où la part des dépenses contraintes dans le budget des ménages croît de façon continue.
Figures to be examined with the ulmost care of course, however which take on particular importance in a context where the share of compulsory expenses in the household budget is incrising steadily.

2. "Autant tu as la main lourde quand il s'agit de rajouter une pincée de sel, autant tu y vas au compte-gouttes avec le poivre." "C'est parce que je ne suis pas à ma main, là. J'aimerais que notre cuisine soit deux fois plus grande."
"Much as your are heavy-handed when it is matter of adding a pinch of salt, as much you are adding pepper in dribs and drabs." " It is because I am not handy, there . I wish our kitchen were twice as big."


3. « C’est moi qui paye ce soir ! » « Tu as pitié d’un pauvre gars au chômage ! » « Non ! Ce n’est que ma façon de te dire " Merci de me laisser rester ici" alors que je suis désemparé … »
"Have this one on me tonight!" "You are feeling sorry for a poor out of work guy! " "No! That is only my way of telling you "Thank you for letting me stay here "while I am helpless
"
4. « Lorsque tu seras calmée, lorsque tu y repenseras, tu sauras que j’ai raison. » « Allez!! Repose-toi ! Les choses te sembleront différentes quand tu te réveilleras demain matin ! »
"When you calm down, when you reconsider it, you will know that I was right" "Come on! Have some rest! Things will look different when you wake up tomorrow morning!"


READY TO BE CORRECTED

Dear Here By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they’d left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she’d seen it twice, three times over. She didn’t speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus.
She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! – and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

A l'heure du déjeuner, elle sentit le goût de la panique au fond de sa gorge, Pour la première fois en quatre mois, pour la première fois depuis qu'ils avaient quitté le sud et son village et tout ce qu'elle savait du monde c'est qu'elle était séparée de Candido . Elle regarda tout autour d'elle et tout lui semblait inconnu, même quand elle l'avait vu une deuxième fois , une troisième fois, ou plus . Elle ne parlait pas la langue , les gens de couleur marchaient d'un pas nonchalant dans la rue , leurs sacs de course en plastique suspendus à leur poignet. Elle marcha dans un excrément de chien, Un « Gabacho » aux longs cheveux, assis sur le le trottoir mendiait de la monnaie et à sa vue , elle fut frappée d'une terreur de tous les diables : S' il devait mendier dans son propre pays , quelle chance y avait-il-pour elle ?Aussi garda-t-elle ses six petites pièces argentées et finalement une femme avec l'accent de « chilango » de Mexico l'aida à trouver son bus.
Elle davait dû remonter le canyon dans la pâle lumière du jour déclinant tandis que les voitures filaitent à toute allure près d'elle dans une suite continu de sifflements mortels dans chacune d'elle une paire d'yeux qui qui semblaient hurler « va- t-en, va -t-en d'ici, retourne de l'endroit auquel tu appartiens !-et Combien de temps avant que l’un d’eux fasse virevolter la poussière devant elle et que la police se tienne là à exiger ses papiers ?

III)
I am sory,but I Don' have enough free time to Write the III exercice right now.




Réponse : Ex 160/ wherever you are de icare29, postée le 20-07-2019 à 23:59:39 (S | E)
Hello Here4u , and all hard workers , here is my work , OK FOR CORRECTION

1. Maxwell : ... Des chiffres certes à prendre avec des pincettes, mais qui prennent un relief particulier dans un contexte où la part des dépenses contraintes dans le budget des ménages croît de façon continue...
Of course ,these figures should be taken with a pinch of salt, though they have taken a particular importance within a context where the part of compulsory expenses in household budget is rising continuously....

2. Maxwell : "Autant tu as la main lourde quand il s'agit de rajouter une pincée de sel, autant tu y vas au compte-gouttes avec le poivre." "C'est parce que je ne suis pas à ma main, là. J'aimerais que notre cuisine soit deux fois plus grande." Maxwell.
As much you are heavy -handed when it's a matter of adding a pinch of salt, as much you are parsimonious with pepper." "It's because I'm not at easy.I would like our kitchen be twice as large....

3. « C'est moi qui paye ce soir ! » « Tu as pitié d'un pauvre gars au chômage ! » « Non ! Ce n'est que ma façon de te dire " Merci de me laisser rester ici" alors que je suis désemparé ? »
"tonight, it's on me "! " you feel sorry for a penniless unemployed guy".
" No, it's only my usual way to tell you this: " thanks for let me stay here" as I haven't any aim at this time"

4. « Lorsque tu seras calmée, lorsque tu y repenseras, tu sauras que j'ai raison. » « Allez ! Repose-toi ! Les choses te sembleront différentes quand tu te réveilleras demain matin ! »
" As soon as you have regained your calm, and when you have rethought about that, you will know I am right.
" come on , take a rest! things will seem different for you when you are awake tomorrow morning".

II)Translate into French:
By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they'd left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she'd seen it twice, three times over. She didn't speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus.
She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! ? and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?

D'ici à midi , elle pourrait avoir ressenti la panique lui monter du fond de sa gorge. Pour la première fois en quatre mois, pour la première fois depuis qu'ils avaient quitté le sud et son village et tout ce qu'elle connaissait du monde, elle était séparée de Cándido. Elle regarda autour d'elle et toutes choses lui paraissaient étranges, même si elle les avait déjà vues deux fois, trois fois. Elle ne parlait pas la langue du pays. Des personnes noires montaient nonchalamment la rue avec des sacs d'épicerie en plastique pendillant à leurs poignets. Elle posa son pied sur des excréments de chien. Un gabacho , assis sur le trottoir avec ses longs cheveux ,mendiait de l'argent ,et à la vue de ce dernier elle fut frappée d'une terreur de tous les diables: s'il devait mendier dans son propre pays,alors quelles chances y aurait-il pour elle de pouvoir mendier ?. Elle garda fermement pour elle six petites pièces en argent et finalement, une femme à l'accent d'origine mexicaine l'aida à trouver le bus..
Elle dut remonter le canyon dans la morne lumière du jour déclinant tandis que les voitures passaient prés d'elle à toute vitesse dans une succession de sifflements mortels . A l'intérieur de chacune d'elles une paire yeux criait: "Sortez, sortez d'ici et repartez dans votre pays !" .
Combien de temps encore avant que l'une de ces voiture ne vint soulever un nuage de poussière en face d'elle et qu'un policier ne se tint debout devant elle pour lui demander ses papiers ?......
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.


III) PLAYING and WORKING WITH WORDS:
- (to) WITNESS - (to) FEAR ? a JOURNEY ? an IMAGE ? NATIVE ? SOCIAL ? INSTEAD OF ? UNTIL - un conditionnel passé (would have participe passé).

I WITNESS a deadly road accident ; a car, transporting a SOCIAL worker's group coming back from a JOURNEY from their NATIVE country,have capsized on the lower side of the road, I FEAR that the IMAGES of the bodies lied on the ground might remain in my mind for long; If only the driver had reduced the speed UNTIL halting INSTEAD OF maintaining the speed the accident WOULD HAVE BEEN AVOIDED and many lifes preserved......

Dear Here4u thanks a lot for your new good exercise



Réponse : Ex 160/ wherever you are de alpiem, postée le 21-07-2019 à 10:56:09 (S | E)
Ex 160/ wherever you are FINISHED

I)Translate into English:
1. Maxwell : ... Des chiffres certes à prendre avec des pincettes, mais qui prennent un relief particulier dans un contexte où la part des dépenses contraintes dans le budget des ménages croît de façon continue.
....Figures, of course to be handled with care, but which send a clear signal in a context where the part of the fixed expenses in household's budgets is increasing on an on-going basis.

2. Maxwell : "Autant tu as la main lourde quand il s'agit de rajouter une pincée de sel, autant tu y vas au compte-gouttes avec le poivre." "C'est parce que je ne suis pas à ma main, là. J'aimerais que notre cuisine soit deux fois plus grande." Maxwell
"While you are heavy-handed when it comes to adding a pinch of salt,you would dribble out the pepper".It's just because this doesn't fit me, here. I woud like the kitchen to be twice larger."

3. « C'est moi qui paye ce soir ! » « Tu as pitié d'un pauvre gars au chômage ! » « Non ! Ce n'est que ma façon de te dire " Merci de me laisser rester ici" alors que je suis désemparé ?
"To night I'm paying"
"You are feeling for a poor man on the dole".
" No! This just stands for me to say "Thanks a lot for your allowing me to stay here" whereas I am disappointed".

4. « Lorsque tu seras calmée, lorsque tu y repenseras, tu sauras que j'ai raison. » « Allez ! Repose-toi ! Les choses te sembleront différentes quand tu te réveilleras demain matin ! »
"When you calm down, when you look back,you will realize that I'm right".
"Come on,get some rest! Things will seem different to you when you wake up to-morrow morning!.

II)Translate into French:
By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they'd left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she'd seen it twice, three times over. She didn't speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus.
She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! ? and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.



Réponse : Ex 160/ wherever you are de joe39, postée le 22-07-2019 à 18:43:26 (S | E)
Hello dear here4u,
I'm dreaming of dancing and singing
In the rain,
Like Gene Kelly,
But in vain,
As no storm is in sight,
So that , please, find hereunder,
My try,
Ready to be corrected,
Hoping everything's alright

I)Translate into English:

1. Maxwell : ... Des chiffres certes à prendre avec des pincettes, mais qui prennent un relief particulier dans un contexte où la part des dépenses contraintes dans le budget des ménages croît de façon continue.
Figures to be taken with a pinch of salt but taking also a particular significance in a context where the part of expenses pertaining to the families’ budget is growing steadely.
2. Maxwell : "Autant tu as la main lourde quand il s'agit de rajouter une pincée de sel, autant tu y vas au compte-gouttes avec le poivre." "C'est parce que je ne suis pas à ma main, là. J'aimerais que notre cuisine soit deux fois plus grande »
As much as you are heavy-handed when it comes to adding a pinch of salt, whilst
you go carefully with pepper” “It’s because I’m not at ease here, I would like our kitchen to be twice as big.”
3. « C’est moi qui paye ce
soir ! » « Tu as pitié d’un pauvre gars au chômage ! » « Non ! Ce n’est que ma façon de te dire " Merci de me laisser rester ici" alors que je suis désemparé … »
Let me pay this evening !
“you have mercy on a poor unemployed guy!”
“No! It’s just my way of saying: Thank you for letting me stay here when I’m disconcerted…”
4. « Lorsque tu seras calmée, lorsque tu y repenseras, tu sauras que j’ai raison. » « Allez ! Repose-toi ! Les choses te sembleront différentes quand tu te réveilleras demain matin ! »
« As soon as you calm down, you can rethink about and you’ll realize that I’m right. Go! Rest! When you wake up tomorrow morning, things will seem different!

II)Translate into French:

By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they’d left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she’d seen it twice, three times over. She didn’t speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus.
She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! – and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

Àl’heure du déjuner, elle pouvait sentir la panique au fond de sa gorge. Pour la première fois en quatre mois, pour la première fois depuis qu’ils on quitté le sud et
son village, et de tout ce qu’elle savait du monde, elle était séparée de Candido.
Elle regarda autour d’elle et tout semblait étrange, même depuis l’avoir vu deux, trois fois. Elle ne parlait pas la langue. Les noirs arpentaient la rue avec des sacs
d’épicerie en plastique suspendus aux poignets. Par mégarde Elle mit ses pieds dans les excréments de chien. Un americain** était assis sur le trottoir avec ses longs cheveux et mendiait de la monnaie et sa vue la frappa d’une terreur du diable : s’il devait mendier dans son pays, quelle chance y avait-il pour elle ? Mais elle garda ses six petites pièces d’argent et finalement, une femme à l’accent originaire de Mexico l’aida à trouver le bus . Elle dut remonter le canyon à la pâle lumière du jour déclinant, alors que les voitures filaient à son côté dans une chaine de sifflement dangereux et dans chacune d’elles une paire d’yeux qui semblait crier : »Sortez, sortez d’ici et revenez où tu appartiens ! » Et combien de temps avant qu’un d’eux ne déchire la terre devant elle et que la police soit là, exigeant ses papiers ?

**J'ai traduit le mot "gabacho" avec l'adjectif americain (au sens de yankee). Aucune des autres significations de la même chose: "habitant des Pyrénées", "pey", "francais", etc. ne me semblaient appropriée .


III) PLAYING and WORKING WITH WORDS: La date limite pour cet exercice est le dimanche 28 juillet 2019 tard. (Ne pas dépasser 60-65 mots … Merci. )
!
Voici les éléments imposés cette fois :
- (to) WITNESS - (to) FEAR – a JOURNEY – an IMAGE – NATIVE – SOCIAL – INSTEAD OF – UNTIL - + un conditionnel passé (would have + participe passé).

She was abandoned in our garden, but INSTEAD OF being FEARED, she was very SOCIAL and like many cats, she WITNESSED her gratitude becoming our companion of life for many years as if it were her NATIVE attitude; imagine that she never failed to "wait" UNTIL we were back from our daily JOURNEY of commuters before littering, AN IMAGE that, IF I HAD BEEN ALLOWED to employ more words, I WOULD HAVE better DESCRIBED. 64

Nothing else for today, except to thank you very much for your nice exercise.

I hope you have a happy week.
Lien internet

So long.
Joe39

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Modifié par joe39 le 29-07-2019 11:43



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Modifié par joe39 le 29-07-2019 12:04



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Modifié par joe39 le 02-08-2019 18:49





Réponse : Ex 160/ wherever you are de chocolatcitron, postée le 23-07-2019 à 00:04:18 (S | E)
Ex 160/ wherever you are
Message de here4u posté le 15-07-2019 à 10:24:39 lundi 29 juillet. FINISHED
Hello, my dear Here4u and Maxwell !
Hi Everybody!

Here is my work :
I)Translate into English:
1. Maxwell : ... Des chiffres certes à prendre avec des pincettes, mais qui prennent un relief particulier dans un contexte où la part des dépenses contraintes dans le budget des ménages croît de façon continue.
Numerals should be taken with a pinch of salt, of course, but they take a particular way in a context where the part of household’s spending budgetary constraint increases in a endless way.

2. Maxwell : "Autant tu as la main lourde quand il s'agit de rajouter une pincée de sel, autant tu y vas au compte-gouttes avec le poivre." "C'est parce que je ne suis pas à ma main, là. J'aimerais que notre cuisine soit deux fois plus grande." Maxwell
Much as you are heavy handed, when it comes to add a pinch of salt, less as you are adding pepper in dribs and drabs. “because I’m not in a comfortable posture with my wrong hand, so there ! II wish our kitchen be twice bigger as it is !”

3. « C’est moi qui paye ce soir ! » « Tu as pitié d’un pauvre gars au chômage ! » « Non ! Ce n’est que ma façon de te dire " Merci de me laisser rester ici" alors que je suis désemparé … »
“I am the one who is paying tonight !” “You are feeling pity on a poor unemployment guy !” “ No, This is only my way to tell you « Thanks for letting me stay here, although I am at sea… ”

4. « Lorsque tu seras calmée, lorsque tu y repenseras, tu sauras que j’ai raison. » « Allez ! Repose-toi ! Les choses te sembleront différentes quand tu te réveilleras demain matin ! »
When you calm down, when you look back on it, you ‘ll know I am right.” “ Go to bed ! Have a rest ! Things will be different when you wake up tomorrow morning !”


II)Translate into French:
By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they’d left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she’d seen it twice, three times over. She didn’t speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus.
She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! – and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

À l’heure du déjeuner, elle sentit monter les boules au fond de la gorge. Pour la première fois en quatre mois, pour la première fois depuis qu’ils avaient quitté le Sud, et son village, et tout ce qu’elle connaissait au monde, elle se trouvait séparée de Candido. Elle balayait du regard son nouveau monde, et tout lui paraissait étrange, même quand elle l’avait vu deux fois, trois fois et plus. Elle ne parlait pas la langue. Les personnes de couleur remontaient la rue d’un pas nonchalant, avec des sacs plastiques de chez l’épicier pendant de leurs poignets. Elle marcha dans une crotte de chien. Un amerloque aux cheveux longs s’assit sur le trottoir, et fit la manche et l’apparence de cet homme la frappa d’une terreur du diable : s’il devait mendier dans son propre pays, quelles chances avait-elle ? Mais elle s’accrocha à ses six petites pièces de couleur argentée, et finalement, une femme à l’accent chilien de la ville de Mexico, l’aida à trouver le bus.
Elle dut remonter le canyon à pied dans la faible lumière déclinante entre chien et loup, pendant que les voitures crissaient près d’elle dans une chaîne infernale, et dans chaque voiture une paire d’yeux criait « Dégage ! Fous le camp d’ici et rentre chez toi ! » et combien de temps avant que l’une d’elles l’aspergeât de poussière en pleine face, et la police se dressait là, pour contrôler son identité ?
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.


III) PLAYING and WORKING WITH WORDS: Using THE 8 WORDS given below (2 verbs, 2 adjectives, 2 nouns and 2 link words, and the suitable punctuation, create AN ONLY meaningful SENTENCE. (moins de 50 mots, sans dépasser 60-65) le dimanche 28 juillet 2019 tard.
Voici les éléments imposés cette fois :
- (to) WITNESS - (to) FEAR – a JOURNEY – an IMAGE – NATIVE – SOCIAL – INSTEAD OF – UNTIL - + un conditionnel passé (would have + participe passé).

Patrick WOULD HAVE SEEN the landscape INSTEAD OF thinking about AN untrue IMAGE, Bernadette hadn’t a NATIVE ability to intuit what people were feeling, Patrick refused to WITNESS about her SOCIAL life, UNTIL now, he had FEARED and fled her living in past: the JOURNEY back was a relief ! 50 words.

Patrick aurait regardé le paysage plutôt que de penser à une image fausse, Bernadette n’avait pas un sens inné pour savoir intuitivement ce que les gens ressentent, Patrick refusa de témoigner sur sa vie sociale, jusqu’à présent, il en a peur et fuit le fait qu’elle vive dans son passé : le retour fut un soulagement !


I did my very best… Maxwell, tes phrases m’ont rendue chèvre ! Merci !
Merci pour ton travail, Here4u, difficile, mais intéressant ! Of course, I send you the force back to you for marking.
Have a very sweet week, even if heat is everywhere…
See you soon.



Réponse : Ex 160/ wherever you are de koreen2012, postée le 26-07-2019 à 04:26:50 (S | E)
Hello here4u thank you for this new exercise

II)Translate into French:

By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they’d left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she’d seen it twice, three times over. She didn’t speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus.
She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! – and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

A l’heure du déjeuner, elle pouvait sentir la panic dans le fond de sa gorge. Pour la première fois depuis quatre mois, pour la première fois depuis qu’elle avait quitté le sud et son village, et tout ce qu’elle connaissait au monde, elle était séparée de Candido. Et tout paressait étrange, même quand elle y regardait à deux ou trois reprises. Elle ne parlait pas la même langue. Des gens de couleurs remontaient la rue d’un pas nonchalant avec des pochons commission en plastique se balançant à leur poignet. Elle marchait dans des excréments de chiens. Un gabacho avec de long cheveux était assis sur le trottoir et mendiait pour de la monnaie, à sa vue elle fut frappée d’une terreur horrible : s’il était obligé de faire l’aumône dans son propre pays, quelles chances avait-elle ? Elle serra contre elle ses six petites pièces en argent et finalement une femme, avec un accent chilago de la ville du Mexique, l’aida à trouver le bus.
Elle fut obligée de remonter le canyon dans la lumière lugubre du soleil couchant tandis que les voitures en file prés d'elle sifflaient dans un bruissement létal. Et dans chacune d’elles une paire d’yeux lui criait, dégage, dégage et retourne d’où tu viens ! Encore combien de temps avant que l’une d’entre elle ne s'arrête là devant, soulevant de la poussière et que la police ne se tienne devant elle en exigeant ses papiers ?/ Encore combien de temps avant que l’une d’entre elle ne soulève de la poussière devant elle et que la police se tienne là, exigeant ses papiers.
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

Ready to be corrected; thank you



Réponse : Ex 160/ wherever you are de maya92, postée le 26-07-2019 à 23:56:27 (S | E)
Hello Here4u,

II)Translate into French:

By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they’d left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she’d seen it twice, three times over. She didn’t speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus.
She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! – and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?
T. C. BOYLE, The Tortilla Curtain.

A l’heure du déjeuner, elle sentit la panique lui serrer la gorge. Pour la première fois depuis des mois, pour la première fois depuis qu’ils avaient quitté le sud et leur village et tout ce qu’elle connaissait du monde, elle était séparée de Càndido. Elle regarda autour d’elle et tout lui parut étrange, même après avoir regardé deux ou trois fois. Elle ne parlait pas la langue. Des noirs flânaient dans les rues, des sacs à provisions en plastique pendus à leurs poignets. Elle marcha dans une crotte de chien. Un ‘gabacho’, assis sur le trottoir, les cheveux longs, mendiait quelques pièces et à sa vue elle fut frappée d’une terreur sans nom : s’il devait mendier dans son propre pays, quelle chance y avait-il pour elle ? Mais elle se cramponnait à ses six petites pièces d’argent et enfin une femme à l’accent chilango de Mexico l’aida à trouver son bus. Elle dut remonter le canyon dans la lumière blafarde du jour qui déclinait tandis que les voitures glissaient près d’elle en une chaine sifflante et meurtrière et dans chacune d’elle une paire d’yeux lui criait ‘Fiche le camp, fiche le camp d’ici et retourne chez toi’ et combien de temps encore avant que l’une d’elles ne fasse voler la poussière devant elle et que la police s’arrête pour lui demande ses papiers ?

Voilà c'est tout ce que je peux faire cette fois ci..; ça ira surement dans une quinzaine de jours (j'espère..)…!
Thanks a lot again and have a nice and sweet holiday time




Réponse : Ex 160/ wherever you are de nate, postée le 28-07-2019 à 16:53:28 (S | E)
Hello

Ready for correction

I)Translate into English:

1. Maxwell : ... Des chiffres certes à prendre avec des pincettes, mais qui prennent un relief particulier dans un contexte où la part des dépenses contraintes dans le budget des ménages croît de façon continue.
…Figures to be taken lightly, certainly, but which take on particular prominence in a context where the share of unavoidable expenditure(s) in the total household budget is continuously going up.

2. Maxwell : "Autant tu as la main lourde quand il s'agit de rajouter une pincée de sel, autant tu y vas au compte-gouttes avec le poivre." "C'est parce que je ne suis pas à ma main, là. J'aimerais que notre cuisine soit deux fois plus grande." Maxwell
« Much as you are heavy-headed (or: have no sense of moderation) when it comes to adding a pinch of salt in, you’re doing the other way around when it’s about peppering. » « It’s because I’m not comfortable here. » « I wish our kitchen were twice the size. »

3. « C’est moi qui paye ce soir ! » « Tu as pitié d’un pauvre gars au chômage ! » « Non ! Ce n’est que ma façon de te dire " Merci de me laisser rester ici" alors que je suis désemparé … »
« This is on me tonight! » « You take pity on a hard-up jobseeker! » « No! This is my way of saying ‘Thanks for letting me stay here’ even though I’m distraught… »

4. « Lorsque tu seras calmée, lorsque tu y repenseras, tu sauras que j’ai raison. » « Allez ! Repose-toi ! Les choses te sembleront différentes quand tu te réveilleras demain matin ! »
« When you simmer down, when you mull it over, you’ll know I’m right. » « Now, get some rest! Things will appear different when you wake up tomorrow morning! »

II)Translate into French:

À l’heure du déjeuner, elle sentit la panique du fond de sa gorge. Pour la première fois en quatre mois, pour la première fois depuis qu’elle avait quitté le sud, son village et tout ce qu’elle connaissait du monde, elle était séparée de Candido. Elle regarda autour d’elle et tout lui semblait bizarre, même quand elle l’avait déjà vu deux ou trois fois au préalable. Elle ne parlait pas la langue. Les noirs remontaient la rue d’un pas nonchalant avec des sacs plastiques de supermarché pendouillant à leurs poignets. Elle marcha dans un étron de chien. Un Gabacho était assis sur le trottoir avec ses longs cheveux et quémandait de l’argent. Le voir la frappa d’une terreur épouvantable : s’il devait mendiait dans son propre pays, quelles étaient ses chances ? Mais elle conserva ses six petites pièces d'argent et au bout du compte, une femme avec l’accent chilango de Mexico l’aida à trouver le bus.
Elle dut rebrousser chemin en remontant le canyon à pied dans la pénombre de cette fin de journée, pendant que les voitures passaient à côté d’elle à toute vitesse, en une chaîne de sifflement mortelle. Dans chaque véhicule une paire d’yeux qui criait, Va-t’en, va-t’en de là et rentre chez toi ! Combien de temps fallait-il avant qu’un d’entre eux ne dégomme la poussière devant elle, et qu’elle se retrouve face à face avec la police exigeant ses papiers ?



Réponse : Ex 160/ wherever you are de here4u, postée le 29-07-2019 à 23:50:45 (S | E)
Hello!

D'un petit coin de paradis, en Toscane, je suis bien embarrassée car les réseaux Internet sont inexistants, et même mon smartphone a bien du mal à capter une 4G aléatoire ...
je ne pourrai pas, ce poste envoyé (s'il veut bien partir ...) considérer ma correction comme terminée,et espère pouvoir y revenir demain dans la journée (idem pour l'exercice suivant qui est prêt, mais ne peut pas être mis online pour le moment !) Sorry! Les vacances sont super ... et je ne peux pas les passer entièrement à courir après des connexions très fantaisistes.
Je fais au mieux et "repasse" demain ...
Exercice difficile, en plus, pour lequel je ne vous avais pas épargnés ... Naughty me!


I)Translate into English:
1. Maxwell : ... Des chiffres certes à prendre avec des pincettes, mais qui prennent un relief particulier dans un contexte où la part des dépenses contraintes dans le budget des ménages croît de façon continue.

These figures should be taken with a pinch of salt / handled with kid gloves but are given special emphasis at a time when the share of unavoidable expenditures is increasing on a continual basis.

- à prendre avec des pincettes = should be treated cautiously/ should be taken with a pinch of salt / handled with kid gloves/ to be handled with care,/
- prendre un relief particulier : are given special emphasis / take on particular prominence/ importance/
- des dépenses contraintes = the share of fixed costs/ unavoidable expenditures / basic necessities/


2.Maxwell : "Autant tu as la main lourde quand il s'agit de rajouter une pincée de sel, autant tu y vas au compte-gouttes avec le poivre." "C'est parce que je ne suis pas à ma main, là. J'aimerais que notre cuisine soit deux fois plus grande."
In as much as we are heavy-handed when it comes to adding a pinch of salt, you're adding pepper in dribs and drabs." "Because I'm not in a comfortable posture right now. I wish our kitchen could be twice as big."

- Avoir la main lourde= to be heavy-handed/
- Y aller au compte-goutte : bit by bit/ lilttle by little/ in dribs and drabs/ to dole out/
- je ne suis pas à ma main =
- deux fois plus grande = ATTENTION ! En anglais, deux fois plus grande= deux fois aussi grande que : twice as big !
maxwell!

3. « C’est moi qui paye ce soir ! » « Tu as pitié d’un pauvre gars au chômage ! » « Non ! Ce n’est que ma façon de te dire « Merci ! » de me laisser rester ici alors que je suis désemparé … »

« It’s on me tonight ! » « Taking pity on the poor unemployed guy! » « No! It’s just my way of saying « Thank You ! » for letting me stay here while I’m at loose ends ! »

- C’est moi qui paye » = It’s on me tonight/
- J’ai pitié de lui ! I pity him !/ I take pity on him.
- être au chômage » = to be unemployed/ to be out of work/ to be jobless/ on furlough/ to be made redundant/ => to be on the dole/ to be on benefits/
- ma façon de te dire « Merci ! »= my way of thanking you/ my way of saying « Thank you ».
- je suis désemparé : distraught, disconcerted, lost, at sea/at a loss/ at loose ends/

4. « Lorsque tu seras calmée, lorsque tu y repenseras, tu sauras que j’ai raison. » « Allez ! Repose-toi ! Les choses te sembleront différentes quand tu te réveilleras demain matin ! »

When you calm down, when you think about it, you’re gonna know I’m right… Do get some rest ! Things will look different tomorrow morning when you wake up.

Ici, la difficulté était répétée plusieurs fois et consistait à ne pas tomber dans le piège du futur après une conjonction temporelle – en français, pas en anglais ! …(When you calm… when you think…=> you’ll know…)(Will look… when you wake up)

II)Translate into French:

By lunchtime, she could taste the panic in the back of her throat. For the first time in four months, for the first time since they’d left the South and her village and everything she knew in the world, she was separated from Cándido. She looked in circles and everything looked strange, even when she’d seen it twice, three times over. She didn’t speak the language. Black people sauntered up the street with plastic grocery bags dangling from their wrists. She stepped in dog excrement. A gabacho sat on the sidewalk with his long hair and begged for change and the sight of him struck her with unholy terror: if he had to beg in his own country, what chance was there for her ? But she held on to her six little silvery coins and finally a woman with the chilango accent of Mexico City helped her find the bus.
She had to walk back up the canyon in the bleak light of the declining day while the cars swished by her in a lethal hissing chain, and in every one a pair of eyes that screamed, Get out, get out of here and go back where you belong! – and how long before one of them tore up the dirt in front of her and the police were standing there demanding her papers?

À l'heure du déjeuner, elle sentit un goût de panique au fond de la gorge/ lui serrer la gorge. Pour la première fois en quatre mois, pour la première fois depuis qu'ils avaient quitté le sud et son village et tout ce qu'elle connaissait du monde, elle était séparée de Candido. Elle regarda autour d’elle et tout lui parut étrange, même après avoir regardé deux ou trois fois. Elle ne parlait pas la langue. Des noirs remontaient la rue d'un pas nonchalant des sacs de provisions en plastique suspendus aux poignets. Elle marcha dans une crotte de chien. Un ‘gabacho’ aux cheveux longs était assis sur le trottoir, et mendiait quelques pièces ; à sa vue elle fut frappée d’une terreur sans nom : s’il devait mendier dans son propre pays, quelles étaient ses chance à elle ? Mais elle se cramponna à ses six petites pièces argentées et finalement, une femme à l’accent chilango de Mexico l’aida à trouver son bus.
Elle dut remonter le canyon dans la lumière blafarde du jour qui déclinait tandis que les voitures glissaient près d’elle en une chaîne sifflante et meurtrière et dans chacune d’elle une paire d’yeux lui criait "Dégage, fiche le camp et retourne d'où tu viens !" et combien de temps encore avant que l’une de ces voitures ne fasse voler la poussière devant elle et que la police soit debout devant elle, exigeant ses papiers ?

- Elle posa le pied/ marcha sur/ un excrément de chien/ une déjection canine/ mis ses pieds dans/ posa le pied sur/ des excréments de chien….ne convenaient pas à cause du niveau de langue ...
SIFFLeMENT MENAçANT DISCONTINU
fasse virevolter la poussière devant elle
Encore une version TRES difficile ... J'espère pouvoir ajouter un peu plus d'explications demain ...

III) PLAYING and WORKING WITH WORDS :- (to) WITNESS - (to) FEAR – a JOURNEY – an IMAGE – NATIVE – SOCIAL – INSTEAD OF – UNTIL - + un conditionnel passé (would have + participe passé).
Of course, I’d given you THE FORCE... while you’ve given me your BEST!

-If you hadn't FEARED for your life since you WITNESSED a plane crash, you could have (made JOURNEYS around the world INSTEAD OF playing stupid games on SOCIAL networks UNTIL your adulthood and you WOULD HAVE HAD a different IMAGE of non-NATIVE people. (45)

-I WITNESSed a deadly road accident; a car, transporting a SOCIAL worker's group coming back from a JOURNEY from their NATIVE country, capsized on the lower side of the road ; I FEAR that the IMAGES of the bodies lying on the ground might remain in my mind for long; if only the driver had reduced the speed UNTIL halting INSTEAD OF maintaining it, the accident WOULD HAVE BEEN AVOIDED and many lifes preserved...

- She was abandoned in our garden, but INSTEAD OF having FEAR, she was very SOCIAL and like many cats, she WITNESSED her gratitude becoming our companion of life for many years as if it were her NATIVE attitude; imagine that she never failed to "wait" UNTIL we were back from our daily JOURNEY of commuters before littering/ giving birth, AN IMAGE that, IF I HAD BEEN ALLOWED to employ more words, I WOULD HAVE DESCRIBED better.

- Patrick WOULD HAVE SEEN the landscape INSTEAD OF thinking about AN untrue IMAGE ; Bernadette hadn’t a NATIVE ability to intuit what people were feeling, Patrick refused to WITNESS her SOCIAL life, UNTIL now, he had FEARED and fled her living in the past: the JOURNEY back was a relief! 50

BRAVO et . See you later !




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